C’était l’été de mes sept ans. J’étais installé sous la glycine devant la maison familiale où toute ma famille se retrouva durant le mois d’Août en Ecosse. Comme à son habitude, mon cousin, pourtant de quatre ans mon aîné embêtait – encore – ma petite cousine qui avait alors quatre ans. Je détestais mon cousin parce qu’il se vantait qu’il allait rentrer à Poudlard en septembre et ce qui me portait le plus sur les nerfs était qu’il avait usé de la magie instinctive très jeune. J’attendais toujours, la peur de ne pas être sorcier commençait d’ailleurs à m’envahir. Cependant, quand cet idiot de Rudolph a commencé à faire peur à Judith, ma petite cousine, celle-ci courait dans le jardin, en criant, apeurée. J’avais fini mon cousin, le regard noir et je m’étais mis à rire lorsqu’il avait trébuché. Un fou rire me prit lorsqu’il semblait être tiré par une personne invisible. « Ezekiel ! Arrête ! Tu ne vois pas que c’est toi qui fais ça !!! » m’avait-il hurlé, paniqué. Je m’étais alors raidi, entre surprise, joie et terreur. Je ne comprenais pas comment ma simple haine envers mon cousin et l’envie de protéger ma cousine avait pu provoquer ça. Je laissais mon cousin en plan, m’assurant que ma cousine allait bien. Elle riait autant que moi quelques secondes plus tôt. Un grand sourire aux lèvres, j’étais entré en trombe dans la maison ou ma mère et ma tante discutaient vivement. « Maman, Tata, j’ai fait la magie !!!! » m’étais-je exclamé, tellement heureux. Enfin j’étais un sorcier ! Je grandis avec l’impatience grandissante de rejoindre Poudlard. L’été de mes onze ans, je reçus enfin ma lettre alors que j’étais toujours dans cette même maison de campagne. Je la lis fièrement, avec joie et interrogeai mon père sur les différentes maisons. Je voulais être à Gryffondor ou Serdaigle. J’étais indécis mais les deux m’attiraient. Ce serait le choixpeau qui en déciderait pour moi. Ma mère, bien que moldue, prenait part aux conversations. Elle semblait aimer encore plus mon père depuis que j’avais reçu ma lettre et eux deux me portaient beaucoup d’amour. J’avais la chance d’avoir une famille solidaire et aimante.

courageux
hardi
protecteur
généreux
attentionné envers les femmes
modeste
éléguant
donne parfois trop vite sa confiance
impulsif
têtu
droit
sévère
a du mal à se remettre d'une déception
bordélique