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« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY.

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AuteurMessage
Cramberry H. Panderweck
i'm Cramberry H. Panderweck


Hominium Revelio

✤ crédit : aeroplane
✤ célébrité : Karen Gilan
✤ je suis : élève
✤ nombre de parchemins : 26



« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:38


« PANDERWECK ♠ Cramberry »

feat. Karen Gillan




Nom;
PANDERWECK

Prénoms;
Cramberry ; Hortense

Age;
15 ans

Maison;
Gryffondor






Je suis en 5ème année d'étude ♠ Je suis un personnage inventé ♠ Mon patronus est un lémurien ♠ Je ne crois pas trop en l'amour ♠ Je suis donc célibataire





Ma baguette.

Mesure 27 cm
est en bois de noisetier
et contient un crin de sombral
« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. VlAFd
« sang de bourbe »



Dernière édition par Cramberry H. Panderweck le Lun 10 Jan - 21:59, édité 3 fois
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Cramberry H. Panderweck
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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:39

« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Elg9i

« Cracbadaboum ! »

Découverte des pouvoirs & Caractère; lâche toi !

Découverte des pouvoirs

Malgré le fait que mon père soit sorcier, mes deux parents avaient pris la décision de me cacher l'existence de la magie jusqu'à l'arrivée de ma lettre de Poudlard. Tout cela, d'après eux, pour ne pas me gêner dans ma vie parmi les moldus. Ils pensaient en effet que me savoir différente aurait été un poids pour moi, et que cela m'aurait empêcher de bien m'intégrer parmi les moldus, chose essentielle puisque j'étais, après tout, quasiment comme eux. Si l'intention était bonne, je n'en doute pas, elle ne me servit en rien, dans ce sens où je me sentis toujours différente de mes petits camarades de classe. D'ailleurs, il en allait de même de leur côté. J'étais trop bizarre à leur goût, je leur faisait peur, ils ne voulaient pas jouer avec moi. Ce qui ne me dérangeait absolument pas. Les maîtresses, de leur côté, pensaient que j'avais un problème, et m'envoyèrent plusieurs fois chez une psychologue. Sans grand résultat. Oui, oui, j'avais un problème avec les autres enfants. Mais tout était en place dans mon esprit, j'étais même très mûre pour mon âge, et elle ne voyait pas d'où pouvait venir le problème. Évidement. Comment aurait-elle pu le savoir ?

Il y avait une autre chose que la psychologue de savait pas, car je ne lui avait pas raconté. En réalité, je ne l'avais raconté à personne, pas même à mes parents. J'avais peur de ne pas être crue, et, surtout, je considérait cela comme mon petit secret. Il se passait des choses bizarres autour de moi. Comme cette fois où, ayant perdu mon doudou durant les vacances, je l'avais retrouvé trônant sur mon lit, le jour où nous étions revenus. Ou encore , lorsque je m'étais envolée en faisant de la balançoire. Ces choses me troublaient un peu, mais j'en était surtout très fière. Cela voulait dire que j'étais différente des autres, spéciale. Et j'aimais cela.

Néanmoins, l'épisode le plus important arriva un soir de juillet. J'avais 8 ans. Mes parents rentraient tard, et j'étais laissée aux mains d'une baby-sitter plus intéressée par le programme télé que par ce qui pouvait bien m'arriver. J'étais libre de faire ce que je voulais et, sachant quel genre de petite fille j'étais, ce n'était pas forcément une bonne chose. J'avais toujours aimé la nuit, j'avais toujours aimé l'aventures. Alors, ce soir là, en voyant la fenêtre du rez-de-chaussé entrouverte, je n'avais pas hésité. En deux temps, trois mouvements, j'étais dehors. C'était parti. Indiana Panderweck, 1,30 mètre, pieds nus dans la nuit.

Tout d'abord, tout se passait bien. J'explorais le village plongé dans l'obscurité, grimpait sur les murs, me faufilait à travers les grilles, me cachait dès que quelqu'un apparaissait. J'étais une espionne, ils étaient les ennemis. Dangereux, certes, mais tellement excitant. Je connaissait très bien le village, puisque j'y vivait depuis ma naissance. Mais comme l'interdit est toujours plus intéressant, je ne pus m'empêcher de vouloir aller explorer un grand hangar, dans lequel mes parents n'avaient jamais voulu que je mette les pieds. En fait, on y conservait de la paille, qu'ils craignaient que j'escalade et tombe. Ce qu'ils ne savaient pas, c'était que ce hangar servait aussi de repère à une bande de garçons, des moldus, du village. Ils s'y retrouvaient pour boire, fumer, écouter de la musique et autre choses de ce genre. Ce soir-là, d'ailleurs, il devaient avoir bien bu. Alors, évidement, lorsque je découvris leur planque, au hasard de mon escalade …

Au début, ils me crachèrent juste un « dégage, gamine, rentre chez ta mère ! » méprisant. Mais le problème, c'est que je n'étais pas ce genre de petites filles timides, qui se laissaient marcher sur les pieds. Pas de celles qui se seraient enfuies en courant, loin de là. Au contraire, je me mis en colère, et leur répondit avec fougue. Ce qui ne leur plut pas, évidement. Je ne me souviens plus vraiment de comment les événements s'enchaînèrent ensuite, mais je me retrouvais couchée dans la paille, rouée de coups. J'avais mal, j'avais peur, j'étais furieuse. Éléments qui entrainent, chez les jeunes sorciers, l'utilisation de la magie instinctive. Et ça n'a pas loupé. Tout le monde sait comme la paille est inflammable. Eh bien, avec la magie, elle l'est encore plus. J'ai déclenché ce soir là un véritable incendie.

J'ai eu si peur ! Plus rien n'importait à présent que la fuite, la fuite désespérée. Je me foulais la cheville en tombant, mais ne m'en rendait même pas compte. Il fallait juste sortir, sortir au plus vite. Ma baby-sitter ne s'était même pas aperçue de ma disparition, et personne ne me posa de question. L'incendie fut attribué à une cigarette que les garçons auraient laissé traîner derrière eux. Mais je savais bien qu'il n'en était rien. Je l'avais senti. Maintenant, c'était sûre, j'étais spéciale, surnaturelle. Même si cela avait un côté réjouissant, cela me faisait plus peur qu'autre chose. Et, seule avec mon abominable secret, j'étais rongée par la culpabilité. Je les croyais morts, comprenez-vous ? Je me prenait pour une meurtrière. Je n'appris la vérité que des années plus tard, et pendant tout ce temps, je m'en voulait de vivre. Depuis, mon épouvantard est le feu, je fuis tout ce qui est chaleur. Être une sorcière est la meilleure chose qui me soit arrivé dans cette vie, mais la façon dont je l'ai découvert m'a traumatisée à jamais.


Caractère

tourmentée
maladroite
pessimiste
râleuse
déterminée
rigolote
audacieuse
fofolle
superstitieuse
têtue
imprudente
extravertie
pas confiante
je-m'en-foutiste
attachante
imaginative
réaliste
impatiente
perfectionniste
sensible
secrète
résistante
dynamique
rancunière
engagée
naïve
indépendante
généreuse
observatrice
mature
rêveuse
courageuse





Mon vrai prénom est Clotilde ♠ Mon pseudo est Berry ♠ J'ai connu Mudblood par hasard ♠ Je connais HP depuis que j'ai 6 ans ♠ Je suis disponible environ 4/7jours ♠ J'autorise à ce que mon perosnnage soit mis en PV si je déserte ? Huum ... Non ♠ Un dernier mot ? Je vois pas le header >< && Vive HP


Dernière édition par Cramberry H. Panderweck le Dim 9 Jan - 18:24, édité 4 fois
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Cramberry H. Panderweck
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Hominium Revelio

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« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:39

« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. 2jg2v40

« AVADA KEDAVRA ! »

Ah non mince ça c'est le sort pour tuer =o Remarque tu vas te tuer à écrire ton histoire (;


    « Contragulation, it's a girl ! »


J'ai poussé mon premier cris un soir de Septembre 1982, à l'hôpital moldu de Londres. Oui, vous avez bien lu, l'hôpital moldu. Étrange, pour une sorcière, n'est-ce pas ? Il faut que je vous explique quelque chose, que les plus conservateurs d'entre vous seront sûrement ravis d'entendre. Je ne suis pas une sorcière à part entière. Je veux dire par là que ma famille n'est pas totalement magique. D'ailleurs, elle ne l'est presque pas. La seule personne de mon entourage qui avait un rapport avec le monde des sorciers était mon père. Hector Panderweck, ex-Poufsouffle, devenu concepteur de potions, pour l'hôpital St-Mangouste des maladies et blessures magiques, à Londres. Ma mère, elle, n'était qu'une simple moldue. Aliénor Winstead, chercheuse dans un laboratoire. J'imagine que leurs professions avaient du les rapprocher, bien qu'ils n'appartenaient pas au même monde. Enfin … Tout cela est du passé. Mais, me direz vous, pourquoi ne pas naître à St-Mangouste, puisque mon père y travaillait ? En réalité, Papa mettait un point d'honneur à séparer sa vie professionnelle, de sorcier, avec sa vie de famille et sociale, de moldu. Un choix étrange, car le monde magique est tout de même bien plus intéressant. Mais toujours est il qu'en dehors de son travail et de quelques rares exceptions, mon père vivait comme un moldu normal. Ce qu'il aurait du être, d'ailleurs, si le destin ne lui avait pas donné de pouvoirs magique. Car mon père était ce qu'on appelle communément un né-moldu, c'est-à-dire qu'il était né dans une famille de moldus tout à fait normale. Et donc, aux yeux de certains sorciers de sang-pur, une abomination. C'est peut-être aussi pour cela qu'il ne fréquentait le monde des sorciers que dans le cadre de son travail. Car, à cette époque là venait tout juste de se finir une guerre terrible, entre un mage noir du nom de Lord Voldemort et les autres sorciers. Cet homme, surnommé le Seigneur des Ténèbres, détestait les moldus et tout ce qui s'en rapprochait. C'est-à-dire les nés-moldus, traîtres à leur sang et compagnie. Lui et ses partisans avaient failli prendre le pouvoir, et le monde magique en conservait encore le sombre souvenir. Si seulement cela avait pu rester un souvenir …

    « Children's games »


Je ne sais pas si vous l'avez compris, mais j'en veux beaucoup à mes parents. Ce n'est pas que je ne les aime pas, au contraire. Je juge simplement qu'ils n'ont pas rempli leurs devoirs envers moi. Durant mes premières années sur terre, le mot parent n'a été pour moi qu'une idée vague. Dans mon esprit, la personne la plus important de ma vie était ma grand-mère, Isabella Winstead. C'est elle qui s'occupa de moi pendant 5 ans. Mes parents étaient trop occupés par leur travail, je ne les voyait que le soir, et parfois en week-end. Pour moi, ils n'étaient que des gens, comme ça. J'avais beaucoup de mal à imaginer quel pouvait être réellement leur rôle, étant donné que je ne le voyais pas. Les descriptions de parents dans les livres me rendaient perplexe, je me disais que ce n'était pas ça, la vie. Aussi, lorsque grand-mère décéda, alors que j'avais presque six ans, je ressentit, en plus d'une grande tristesse, une perte de mes repères et une grande curiosité. J'étais perdue, sans la personne à qui je tenais le plus au monde. Mais j'allais enfin savoir ce que c'était d'avoir des parents. Et c'était magnifique. Ils semblaient s'être rendus compte qu'ils avaient manqué quelque chose. Ils s'occupaient de moi en permanence, me gâtaient. Ils s'arrangeaient pour que je ne sois jamais seule, toujours heureuse. Il y avait quelqu'un derrière moi. Même si la baby-sitter ne jouait en réalité aucun rôle pour moi, jugez-en par l'épisode du hangar, tout partait d'une bonne intention. Ils en faisaient trop. Ils devaient avoir une sorte de complexe, se sentir coupable de m'avoir laissé tout ce temps. En réalité, ce n'étais pas une bonne solution. J'étouffais. Mais je ne disais rien, trop contente qu'ils s'occupent enfin de moi. C'était comme un rêve. Une prison dorée, mais un rêve tout de même. Malheureusement, il arrive toujours un moment où on se réveille.

    « Bang. Bang. They're dead. Welcome on the real life, darling. »


Pour moi, ce fut très exactement le 5 Janvier 1991. Si on fait le compte, j'avais neuf ans. Je n'étais pas chez moi, ce jour là, car nous étions en semaine, et je devais fréquenter l'école moldue. Je n'ose pas imaginer ce qui serait arrivé s'il en avait été autrement. Mes parents, quand à eux, ne travaillaient pas. Une fois par moi, ils prenaient un jour de congé commun, et s'enfermaient dans la cave afin de faire des expérience mettant en commun science moldue et magie. Du moins, j'imagine que c'est ce qu'ils faisaient. En effet, à cette époque, j'ignorais encore tout de la magie. En tout cas, ce jour-là, quelque chose ne se passa pas comme prévu. Et vers trois heures, alors que j'étais tranquillement assise dans un coin de la cour, un homme s'approcha de moi, me demanda de le suivre. Ma maîtresse était un peu plus loin, nous regardait d'un air étrange. J'ignorais totalement ce qu'on me voulait, mais je sentais comme une boule d'angoisse dans ma gorge, lorsque je me levais et partis à sa suite. Enfin, alors que nous fûmes rendus dans un couloir, seuls, il prononça les mots terribles. Notre maison avait explosé. Mes parents avaient été retrouvés morts.

La suite, je ne m'en souviens plus. Je n'ai à l'esprit que mes cris, mes larmes, toute l'horreur qui s'empara de moi. Ils étaient morts, ils ne reviendraient plus. J'étais catapultée dans la vraie vie à la vitesse lumière. Les gens pouvaient vous embrasser le matin, être trop affectueux avec vous, avoir le sourire, et, quelques heures plus tard, être morts. J'avais toujours été une enfant mature, réaliste malgré mon côté rêveur. Désormais, j'avais franchi un cap. Je le sentais, je n'avais plus l'impression d'être une enfant. J'étais dans la cour des grands, celle où on peut mourir d'un seul coup. Je fus placée dans l'orphelinat le plus proche, qui se trouvait à Londres. Un endroit que je détestais aussitôt. Impersonnel, avec un goût de désespoir. Tout d'abord, cela me sembla insupportable, puis je résolus de ne plus y prêter attention. Dès lors, je me mis à penser d'une façon étrange. Tout ce que je faisais, ce que je vivais, ce n'était pas à l'orphelinat. Étrange ? Oui, je sais. J'agissais normalement, mais dans ma tête, j'étais dans un autre endroit. Ce n'était pas quelque chose de précis, mais ce n'était pas l'orphelinat. Des psychiatres auraient peut-être défini ça comme de la folie. Et c'était peut-être cela. Mais c'est ce qui me permit de garder la tête haute, et de survivre, je pense.

    « Hogwarts School of Witchcraft and Wizardry »


L'été qui précéda mes onze ans, je reçu une lettre étrange. Elle parlait d'une école de sorcellerie, où j'étais inscrite depuis ma naissance. En fait, je ne comprenais pas bien ce qu'elle disais. Je du m'y reprendre à plusieurs fois. Mais finalement, et avec le souvenir de certains événements tels que celui du hangar, je compris. Non, je n'étais pas comme les autres. J'étais une sorcière. Et il existait des centaines, des milliers d'autres personnes comme moi dans le monde, qui avait leur propre univers, et tout le reste ! Même des écoles, la preuve ! C'était fantastique, plus que tout ce que j'avais pu imaginer. D'ailleurs, tout ce qui se passa ensuite me parut fantastique. Le Chemin de Traverse, le Poudlard Express, l'arrivée au château … C'était plus beau que dans tous mes rêves. Je fus répartie à Gryffondor, chez les lions. La maison des courageux, mais cela importait peu pour moi. Le principal était que je me sentais chez moi, que maintenant, c'était ici, ma maison.

J'y vécu pendant 4 ans des choses fantastiques. Le monde des sorciers m'avait redonné le goût de vivre. Mon enfance a marqué mon caractère. Ainsi, je suis indépendante, mature, réaliste et n'accorde ma confiance que lors d'occasions particulières. Mais ce sont surtout toutes ces années passées à Poudlard qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Souvent, je me suis demandé comment avais-je pu avoir la chance d'être sorcière, alors que je n'étais au départ qu'une moldue comme les autres. J'ai cherché dans les registres, j'ai trouvé le nom de mon père, lui même étudiant à Poufsouffle. Ce jour là, je me suis sentie trahie. Pas une seule fois, ils ne m'avaient parlé de la magie. Cela s'ajoute à toutes les raisons qui font mon amertume contre eux. M'avoir laissé dans l'ignorance, m'avoir ignorée pendant mon enfance, puis m'avoir abandonné sans commentaire. Les parents ne devraient jamais abandonner leurs enfants.

    « This is war »


« Le Seigneur des Ténèbres est de retour. » Nous étions en deuxième année, à la fin du tournois des trois sorciers. Tous, élèves de Poudlard, Beauxbâtons ou Durmstrang, rassemblés dans la grande salle, silencieux, à écouter Dumbledore parler. Assise à la table des Gryffondor, j'avais l'impression d'être de glace. Les paroles que prononçait Dumbledore étaient si abominables que je ne parvenais même pas à saisir toute leur ampleur, là, sur le moment. Et je crois que beaucoup, même parmi les Gryffondors autour de moi, étaient dans la même situation. Je jetais un regard en coin sur Harry, à quelques mètres de moi. Le principal intéressé, dans toute cette histoire, encore une fois. Le pauvre. Je n'aurais pas aimé être à sa place. D'abord, manquer de se faire assassiner par le plus grand mage noir de tous les temps, ensuite être orphelin, puis assister au retour de ce même mage noir, si Dumbledore disait vrai … Ce devait être horrible. En deux ans, j'avais longuement entendu parler de Lord Voldemort, ou plutôt celui-dont-il-ne-fallait-pas-prononcer le nom. Il avait fait des choses si horribles … Même si je venais du monde moldu, et que par conséquent son nom ne m'effrayait pas autant que les autres, je frissonnais chaque fois qu'on le mentionnait.

Ainsi donc, il était de retour. J'y repensais beaucoup, ce soir-là, dans mon lit, avant de saisir toute l'ampleur de l'horreur. Cela signifiait qu'il y allait avoir la guerre. Des morts, des disparus … Ce serait horrible. Il faudrait choisir un camp, et risquer d'en subir les conséquences. Ce serait dangereux, il faudrait se battre. Pour moi, sang-de-bourbe, comme ils disaient, ce serait d'autant plus important. Cet homme voulait nous éliminer. Il faudrait résister, pour l'empêcher d'agir. Ma liberté était la chose à laquelle je tenais le plus au monde. Je ne laisserais jamais quelqu'un me la prendre, et, s'il le fallait, je me battrais.

Je passais l'été dans la peur, peur de voir un mangemort surgir devant ma porte. Mais rien ne se passait. Lorsque je me rendis sur le Chemin de Traverse pour mes achats d'école, je ne remarquais rien de particulier. J'étais étonnée, et, chez Fleury & Bott, j'achetais, en plus de mes manuels scolaires, deux ou trois livres sur la défense magique. Je voulais être prête. Je n'avais que 12 ans, presque treize, certes. Mais je ne voulais pas laisser les adultes mener le monde comme ils l'entendaient. S'il fallait se battre, je me battrais.

Mais en réalité, ce n'était pas la guerre. Le ministère semblait croire qu'en réalité, Dumbledore et Harry avaient inventé cette histoire de retour du Seigneur des Ténèbres, dans le seul but de déstabiliser le gouvernement. Lequel opposait une résistance, les traitant de fous, ainsi que tous ceux qui les auraient crus. Je me voyais donc traitée de folle par le ministère, ce pourquoi je les détestait aussitôt. A Poudlard, on nous avait imposé un nouveau professeur du nom de Dolores Ombrage, qui installait sa dictature de jour en jour. Elle me dégoutait, ce vieux crapaud. Moi, du haut de ma troisième année, je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire. J'aurais bien été demandé à Harry Potter ou à un de ses amis, mais ils étaient beaucoup plus grands que moi, ne se trouvaient jamais là où je les cherchait, et de toute façon, parler de « ça » était interdit, sous peine de retenue. Je passais donc un début d'année dans le doute. Mais lorsqu'un jour, à la table des Gryffondors, j'entendis Hermione Granger parler de réunion pour « faire quelque chose », avec Harry comme chef, je n'hésitait pas et allais ce week-end là à la Tête de Sanglier. Je venais d'avoir treize ans, pile l'âge pour pouvoir me rendre à Pré-au-Lard.

Nous créâmes l'AD, l'armée de Dumbledore, une association de défense. Nous nous retrouvions dans une salle secrète, pour nous entrainer sous la direction de Harry. Je passais de très bons moment. J'avais toujours été bonne en défense contre les forces du mal, c'était même ma matière préférée, avec les sortilèges. Tout le contraire des potions, où j'étais d'une maladresse indéfinissable et m'attirait les foudres de Rogue. Je rencontrais beaucoup de personnes, toutes plus âgées que moi. Mais j'étais mûre, et avait du caractère, ce qui me permis de me faire une place. J'étais la petite, mais pas la moins douée. Mais, comme toute bonne chose, celle-ci eut une fin. Quelqu'un nous dénonça à Ombrage, et nous manquâmes le renvoi de peu.

Finalement, à la fin de l'année, après d'obscures événements au ministère de la magie, la guerre fut officiellement déclarée. Ce fut le début d'une année sombre, plus encore que ce que j'avais pu imaginer, lorsque Dumbledore avait annoncé le retour du Seigneur des Ténèbres. Des gens disparaissaient … Je vivais la guerre, telle qu'avait du la connaître mon père, autrefois. Peut-être même en pire, je n'en saurais jamais rien. Et, en tant que née-moldue, j'étais particulièrement menacée. Cependant, je ne voulais pas faire partie des gens qui se cachaient, par peur. Je devais être forte, courageuse. S'il y avait bien une chose que l'on m'avait appris, c'était ça. Si je le devais, je me battrais. Mais, même si je faisais partie des personnes les plus touchées par cette guerre, je n'imagnais pas que cela puisse être pire. Je me trompais. Car bientôt une effroyable nouvelle, même si elle ne fut pas dite officiellement, nous parvint. Il avait pris le pouvoir.

    « The Muggle-Born Registration Commision »


Dès lors, nous étions tous en réel danger. Des gens à abattre. Lorsque je reçu ma convocation di ministère, je restais de longues minutes à la contempler. Cela me rappelait la seconde guerre mondiale moldue, étudiée en primaire. Je me doutais bien que ces entretiens n'étaient destinés qu'à nous arrêter plus facilement. Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas fuir. J'avais à peine quinze ans, et, même si j'en avais le courage et les capacités mentales et théoriques, je n'étais pas majeure et avait donc toujours la trace sur moi. Ils me retrouveraient trop facilement. La seule solution était d'y aller, mais cela signifiait le risque de mourir …

Je passais de longs moment à réfléchir sur la question. Et, au terme, je finis par trouver une idée. J'étais née-moldue, certes. Mais mon père, s'il était sang-de-bourbe, était tout de même un sorcier. Et mort, de surcroit. Lorsque je me présentais au ministère, j'expliquai la chose dans ce sens. Mon père était un sorcier. Mais il était mort pendant mon enfance, et je ne savais pas grand chose de lui. Si mon excuse ne tenait pas très bien, elle était cependant ma seule chance de survie et je la défendis bien, mentant du mieux que je pouvais, ce qui entre nous n'est pas peu dire. Je me vis attribuer un statut du sang « douteux ». En fait, on considérait que j'étais au même niveaux que les nés-moldus, mais avec un soupçon de doute en plus. Ce qui faisait de moi une cible idéale pour persécutions, humiliations et même tortures, mais me permettait d'aller à Poudlard. Je devais, selon eux, m'en estimer heureuse, et, à vrai dire, je l'étais. J'étais sauvée. Pour l'instant.


Dernière édition par Cramberry H. Panderweck le Lun 10 Jan - 17:17, édité 3 fois
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i'm Invité ✤

Invité

Hominium Revelio




« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:43

    Bienvenue !
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i'm Invité ✤

Invité

Hominium Revelio




« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:45

    d'après ce que j'ai vu dans la boite à questions, ton personnage va être intéressant, j'ai même déjà une idée de lien en tête (oui oui c'est rare mais ca m'arrive *out*)
    Bienvenue I love you
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Lorena E. Dashwood
i'm Lorena E. Dashwood


SANG-PUR

Hominium Revelio

✤ célébrité : Mélanie Laurent
✤ je suis : Auror pour le compte de l'Ordre.
✤ nombre de parchemins : 83


REPELLO MOLDUM.
♠ baguette: 22.48 cm, bois de cerisier, ventricule de dragon
♠ camp: Le garçon qui a survécu
♠ patronus: un chamois

« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:47

Bienvenue Smile
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i'm Invité ✤

Invité

Hominium Revelio




« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 21:14

Bienvenue sur Mudblood. Amuse-toi bien parmi nous !
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i'm Invité ✤

Invité

Hominium Revelio




« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 21:15



Bienvenue sur le forum :-D
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Hermione J. Granger
i'm Hermione J. Granger

♠ CO-FONDATRICE
SANG-DE-BOURBE

Hominium Revelio

✤ crédit : Moi
✤ célébrité : Emma Watson
✤ je suis : en cavale
✤ nombre de parchemins : 505


REPELLO MOLDUM.
♠ baguette: Bois de vigne, avec un nerf de coeur de dragon
♠ camp: Le garçon qui a survécu
♠ patronus: Loutre

« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 21:18

Bienvenue officiel sur le forum Very Happy
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Cramberry H. Panderweck
i'm Cramberry H. Panderweck


Hominium Revelio

✤ crédit : aeroplane
✤ célébrité : Karen Gilan
✤ je suis : élève
✤ nombre de parchemins : 26



« We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Vide
MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 21:19

    Merci à touuus (aa)
    && pour le lien, ce sera avec graaaand plaisir (:
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Lullaby A. Evans
i'm Lullaby A. Evans

    FONDATRICE ★
    We can't fight the ghost

Hominium Revelio

✤ crédit : crustyreek
✤ célébrité : Dianna Agron
✤ je suis : élève
✤ nombre de parchemins : 869


REPELLO MOLDUM.
♠ baguette: Bois de rose, 26 cm, Plume de phénix
♠ camp: Vous-Savez-Qui
♠ patronus: Renard

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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 21:40

Bienvenue sur Mudblood ♠
Si tu as des questions just ask =)
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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeVen 7 Jan - 21:47

Bienvenue I love you
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Samthänn Van Alen
i'm Samthänn Van Alen


SANG-MELE

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✤ crédit : Myself
✤ célébrité : Blake Lively ♥
✤ je suis : Elève
✤ nombre de parchemins : 303


REPELLO MOLDUM.
♠ baguette: 33cm, Bois de bouleau & plume d'hippogriffe
♠ camp: Le garçon qui a survécu
♠ patronus: Un loup

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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeSam 8 Jan - 0:37

Bienvenue belle rousse Smile
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Cramberry H. Panderweck
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✤ crédit : aeroplane
✤ célébrité : Karen Gilan
✤ je suis : élève
✤ nombre de parchemins : 26



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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeDim 9 Jan - 18:27

    Merci ! Razz
    J'ai presque fini, il me manque plus que la fin de mon histoire.
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Cramberry H. Panderweck
i'm Cramberry H. Panderweck


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✤ crédit : aeroplane
✤ célébrité : Karen Gilan
✤ je suis : élève
✤ nombre de parchemins : 26



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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeLun 10 Jan - 17:19

    (désolée du double-post)
    FICHE TERMINÉE.
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Lullaby A. Evans
i'm Lullaby A. Evans

    FONDATRICE ★
    We can't fight the ghost

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✤ crédit : crustyreek
✤ célébrité : Dianna Agron
✤ je suis : élève
✤ nombre de parchemins : 869


REPELLO MOLDUM.
♠ baguette: Bois de rose, 26 cm, Plume de phénix
♠ camp: Vous-Savez-Qui
♠ patronus: Renard

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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitimeMar 11 Jan - 18:31

Très jolie fiche ♥ Et te voilà validée, bienvenue sur Mudblood : D
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MessageSujet: Re: « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. « We don't have the power but we never say never » CRAMBERRY. Icon_minitime

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