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| Sujet: Re: Damian ♠ There's a storm coming back. Mer 22 Déc - 22:23 | |
| « Cracbadaboum ! » Découverte des pouvoirs & Caractère; lâche toi !
Découverte des pouvoirs
Il paraît qu’on a tous un but dans la vie, qu’il suffit de le découvrir ; ah bon ? Alors le but de ma mère était de mourir, et celui de mon père de ne pas la sauver, lui et ses pouvoirs tellement surdimensionnés, hein ? Mon but à moi, alors, quel est-il ? Crever, comme tout le monde, hein… Moi j’en voulais pas. Je voulais pas cette magie, parce que, si elle avait pas existé, jamais je n’aurai su que ma mère aurait pu être sauvée ; et puis jamais j’aurai dû bouger. De toute façon, moi, j’aime pas la neige. Parce que c’est beau cinq minutes, mais après ça devient de la boue, de la grosse gadoue dégoûtante. Et puis quand ça tombe, ça se prend dans tes cheveux, ça te rentre dans la bouche, et toi, t’as juste envie de crier : « MAIS STOP ! » oui, stop, laissez mes cheveux tranquilles. Pauvres d’eux.
Ce jour-là, donc, il neigeait ; et moi comme un idiot j’étais dehors, j’avais froid, et j’avais de la saleté de neige dans les cheveux. J’étais dehors parce que j’en avais marre d’entendre des cris surexcités, des hurlements, des insultes, et tout ça. Un couple, ça devrait pas être comme sont mes parents. Pour moi un couple ça à quelques mots précis : amour, paix, harmonie, liberté, tendresse, et puis aussi douceur, sourires, repas sympas le soir, ça devrait être calme, avec une saleté de cheminée. Nan, chez moi c’est pas comme ça ; les maîtres mots du couple que formaient mon père et ma mère étaient plutôt cris, disgrâce, haine, colère non maîtrisée, objets cassés, re cris, parfois des bruits sourds. Et moi ça me faisait peur. Et pas parce que j’ai peur de tout, mais surtout parce que je voulais que tout change, qu’ils changent, qu’ils me laissent en paix. Alors pour cesser d’entendre leurs paroles blessantes, je courais. J’avais huit ans et j’essayais déjà d’échapper à la réalité.
Alors ce jour-là, j’étais sorti, en t-shirt, en décembre, et il s’était mis à neiger. Et je m’étais mis à courir. Loin, vite, il me fallait mettre de la distance entre ma maison et moi, comme si je n’allais pas devoir y rentrer le soir. Et ce qui devait arriver arriva ; une bonne couche de poudreuse me prit par surprise, je glissai, voulus me rattraper ; échec. Mais je ne me suis pas étalé par terre. Je me suis redressé, comme mû par un ressort. Et je ne suis même pas tombé. J’ai pris peur de ce que je venais de faire ; papa allait-il être fâché ? enfin… « père » ?
J’avais très froid, j’ai pris le chemin du retour, et soudain, je n’avais plus froid. Et en rentrant, Père m’a parlé de Poudlard. Ce mot ne m’a pas fait rêver. Je suis un grand rêveur, j’adore les mots, mais Poudlard, pour moi, n’avaient que des synonymes affreux qui me faisaient trembler. Quitter maman. Quitter la maison. Quitter le chien. Quitter ma vie… Bon, je savais que les sorciers existaient ; ma mère était une moldue, mais pas mon père, et cela lui arrivait fréquemment de sortir sa baguette pour faire deux ou trois trucs. Mais si la magie était pour moi naturelle quand mon père la faisait, je ne voulais pas en faire ; pourquoi ? je l’ignore. Et un an passa, douloureuse année qui laissa sur mon corps des traces indélébiles. Voulant apprivoiser la magie de mon corps, je tentais tout le temps des trucs pour la faire se déclarer ; parfois ça ratait. Comme cette fois où j’ai glissé sur l’escalier, et où ma nuque à heurté la marche. J’ai bien cru que j’y passais ! Mais non, ce n’était pas mon heure ; j’en ai simplement récolté une bonne cicatrice.
Et maman est morte. Ce fut brusque. Une fissure impossible à refermer dans mon âme, une fissure qui s’agrandirait avec le temps et qui me pourrirait la vie. Et Père n’a rien fait pour la sauver. La mort de maman a commencé par un mot que j’aimais encore moins que les autres : métastases. Trop de sonorités brutes dans ce mot, trop de mort concentrée. Et puis le mot cancer est arrivé, et ensuite les fils qui enchaînaient maman à des machines. Père pouvait la sauver, il le pouvait, je l’avais entendu en parler avec maman. Elle a refusé. Mon enfer a commencé.
Trois mois plus tard, c’était fini. J’avais vu ma mère mourir lentement, doucement, tristement, affreusement, et je suis un petit peu mort avec elle. Cet épisode m’a fait grandir. Je me suis endurci. A presque dix ans, c’est dur. Je me suis fermé au monde, j’ai oublié que rire c’était aussi possible. J’ai tout oublié. Et puis, à dix ans et quelques, ma lettre est arrivée. J’en ai pris note. Avec indifférence. Tout n’était qu’indifférence autour de moi. A vrai dire, je m’en foutais de tout. Mais en septembre, j’allais aller à Poudlard.
| Caractère
Chaque être est unique, mais on peut se classer par catégories. Les travailleurs, les courageux, les loyaux, les rusés. Ben pas moi. On ne classe pas Damian Storm dans une simple catégorie, non. Pour moi, il y a une catégorie spéciale : les je m’en foutiste. Parce que pour moi la vie n’a plus de sens, plus de goût, plus de couleurs, le monde est en noir et blanc ; parce que sans les baisers tendres de ma mère, sans les caresses légères, sans le sourire en coin, moi, je m’en fous de tout. On peut dire que c’est simple comme ça. Mais si j’avais voulu, j’aurai pu changer de moi-même. M’ouvrir, en entrant à Poudlard. Mais non, indifférence était le mot qui guidait mes pas. Je ne m’émerveillais plus devant les beautés exquises de la nature, je ne souriais plus beaucoup, il fallait du savoir faire et de l’humour pour m’arracher un sourire. Je suis tombé dans le sarcasme, pur et dur, lorsqu’on m’adressait la parole ; ni méchant, ni gentil, je m’en foutais tout simplement. Les mimiques des filles me laissaient de marbre, pour moi, il ne fallait pas être jolie pour m’intéresser, mais être drôle et intelligente ; aucune n’a compris. Arrache-moi un sourire, un rire, une étincelle dans le regard, et tu m’intéresseras. Déjà, ose t’approcher, et peut-être éprouverais-je un peu d’intérêt ; ou alors je m’en foutrais. Engage une conversation intéressante, ne soit pas niais(e), ou campé(e) sur tes positions, accepte d’autres avis, je t’écouterai.
Je suis plutôt pas mal, je le sais, mais je n’en profite pas, à quoi bon ? De toute façon j’ai peur de tout, de l’attachement, pire, de l’amour, de la neige, du Lac Noir, de McGonagall et ses yeux qui craignent, des ombres à la fenêtre, des monstres sous le lit, de prononcer SON nom, de revoir mon père, d’être toujours tout seul pour l’éternité, j’ai peur de vivre, de mourir, peur de tout. Bien sûr, j’aime exagérer. Je suis intelligent, je le sais, mais je m’en fous, mes notes m’importent peu, je travaille juste ce qu’il faut pour passer à la classe au-dessus ; ce qui m’intéresse, moi, c’est peu de choses. Le coucher de soleil, fabriquer des objets divers, m’entraîner à faire des moulinets avec ma baguette, soigner des animaux, dessiner, écrire des poèmes, laisser mon visage à la fenêtre, regarder les gens bosser pendant que je fais rien, et faire des listes tellement longues qu’à la fin on en peut plus. Je suis un gars simple, qui n’aime pas grand-chose, mais qui ne déteste pas tout. Qui prétend avoir peur, mais qui en réalité est tellement à s’en foutre de la vie qu’un feu pourrait se déclarer sous son nez qu’il s’en ficherait. Je suis un peu vulgaire, certes, peut-être un peu brutal parfois, mais en réalité, je suis sympa, il faut juste gratter la croute. Me parler de ce que j’aime bien faire, mais pour ça, il faut l’avoir remarqué, il faut m’avoir remarqué, moi, le gars discret mais élégant, celui qui joue avec sa baguette un sourire narquois aux lèvres, celui qui se tient à l’écart des autres. Il faut m’avoir remarqué. Voilà.
Et puis je m’aime, ô oui je m’aime, un amour à sens unique, tout est à sens unique, autant le chemin de la vie – pas de retour en arrière – que l’amour que je me porte. Narcissisme, on appelle ça ? Peut-être. Mais je m’aime, c’est le plus important non ?
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« AVADA KEDAVRA ! » Ah non mince ça c'est le sort pour tuer =o Remarque tu vas te tuer à écrire ton histoire
Raconte-nous tout en une cinquantaine de lignes. Quel est ta position dans la guerre, ton épouvantard, ect. Pour éviter les fautes d'orthographes, nous te conseillons de d'abord taper ton texte sur un logiciel comme Word ou sur un site de correction comme LeBonPatron. N'oublie pas, nous sommes dans Harry Potter, la magie doit être en tête d'affiche de ton texte
Mon vrai prénom est Chess Mon pseudo est Cahuète J'ai connu Mudblood grâce à Bazzart Je connais HP depuis 8 ans Je suis disponible 4/7j J'autorise à ce que mon perosnnage soit mis en PV si je déserte ? Yep Un dernier mot ? Super forum, je ne regrette pas l'attente!
Dernière édition par Damian J. Storm le Mer 22 Déc - 23:01, édité 2 fois |
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