De sang-pur, l’homme a grandi dans une immense villa en plein milieu de Londres – merci magie – avec ses parents, tous deux très attachés aux traditions et à leur statut de sang. Enfant unique, on pourrait croire qu’il a eu beaucoup d’amour et d’attention, mais ses parents avaient toujours mieux à faire.

À son entrée à Poudlard, il a immédiatement été réparti chez les Serpentards. Naturellement très doué pour la magie, il obtenait toujours de bons résultats, et ce, sans travailler bien fort pour. Les « o » se multipliaient sur son relevé de notes, faisant la fierté de ses parents. Rapidement, il a montré un talent particulier pour les sortilèges et autres enchantements qu’il maîtrisait toujours avec une rapidité et une stabilité étonnantes, pour un simple étudiant. N’ayant pas besoin de travailler bien fort, il a passé la plus grande partie de ses sept années à Poudlard à courir les filles et à jouer au Quidditch. Malgré tout, il n'a jamais partagé l'aversion de ses parents envers les moldus. Il prétendait le faire, tout au plus, pour faire bonne mesure, mais les théorie de moldus qui voleraient des baguettes à des sorciers, c'est ridicule.

Aujourd’hui, Duncan est le plus jeune professeur masculin de Poudlard, et il n’est pas rare qu’on le prenne pour un élève, tant il n’en a pas l’allure. Il a été engagé suite à la purge des professeurs né-moldus, à cause de son statut de sang et de sa famille mais aussi de son talent. Charismatique et séduisant, il a un air distingué mais désinvolte. Un peu comme un aristocrate qui tenterait de se faire passer pour monsieur tout le monde. Il se joint régulièrement aux conversations des étudiants et il n’est pas rare qu’il laisse tomber la table des professeurs pour celle des Serpentards, son ancienne maison. Les fils et filles de mangemorts ou, plus simplement, les sang-purs l’adorent, mais les autres élèves le craignent ou le haïssent. Lui s’amuse du pouvoir qu’il a sur eux et n’hésite pas à distribuer les retenues, et parfois plus encore, selon son bon plaisir. On raconte qu'il n'hésite pas à avoir des relations ambiguës avec certaines élèves.

Duncan aime à faire croire qu'il est un partisan du Seigneur des Ténèbres mais il est plutôt neutre et, plus le temps avance, moins il a de la facilité à rester stoïque face aux agissements des mangemorts. Pourrait-il rejoindre les « gentils » ? Pourtant, Duncan n'a jamais été un héros...

Tristan est né à Dublin, en Irlande, où il a grandi pendant sept ans avant de déménager pour l’Angleterre, son père ayant trouvé un emploi de fonctionnaire au ministère de la magie. Fils d’un cracmol et d’une moldue, le statut de sang de Tristan a été longuement négocié par le ministère. Certes, ses oncles et ses tantes paternels étaient tous sorciers, mais un cracmol possède-t-il du sang magique ? Finalement, on a jugé son père victime d’un moldu voleur de pouvoirs magiques et l’a déclaré sang-mêlé.

Sa femme cependant a eu beaucoup moins de chance. Née moldue, il a été décidé qu’elle serait emprisonnée. Tristan s’est battu pour empêcher cela et a réussi à négocier sa fuite avec un fonctionnaire haut placé, à condition que lui-même prenne un poste de professeur à Poudlard, ce qui l’empêcherait de fuir avec son épouse. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé professeur de Botanique, de façon un peu forcée.

Depuis que les mangemorts ont main mise sur le château, Tristan fait de son mieux pour aider les élèves en difficulté et même la résistance. Ancien Gryffondor, il n’hésite pas à la couvrir, risquant ainsi sa carrière et sa relative liberté pour ce qu’il croit juste.

William Holmes a été élevé par sa mère dans une jolie maison en banlieue de Londres, son père étant emprisonné à Azkaban. La raison ? Il était un mangemort dévoué, tout simplement. Ses parents accordaient beaucoup d’importance à leur statut de sang et on lui a enseigné à mépriser les sang de bourbe.

Lorsque le seigneur des ténèbres a refait surface, le père de William – qu’il n’avait vu que quelques fois – a pu s’évader de prison avec l’aide de certains mangemorts toujours en liberté. William l’a observé avec satisfaction retourner vivre chez lui, en compagnie de sa mère. Malheureusement, ce n’était plus le même homme. Il avait été près des détraqueurs trop longtemps et une lueur de folie ne quittait jamais son regard. Sa mère, dévastée, tentait de cacher à son fils unique les penchants irrespectueux et parfois même violents de son époux.

Cela ne fonctionna que pour un temps et, un matin, alors qu’il venait visiter ses parents, William tomba sur une scène qui devait rester à jamais gravée dans sa mémoire. Sa mère, couverte de sang, se tordait de douleur, suppliant son père d’arrêter alors que celui-ci pointait sa baguette sur elle, le regard fou. Elle subissait un sortilège d’endoloris et William eut la certitude que ce n’était pas le premier. Fou de rage, il désarma son père avant de lancer son premier sortilège impardonnable : avada kedavra.

C’est après cet incident que l’homme est allé vers le seigneur des ténèbres, déterminer à payer sa dette en prenant la place de son père. Rapidement, son maître à compris combien un métamorphomage pouvait lui être utile. Il a envoyé William à Poudlard en tant qu’espion. Il doit démasquer les traîtres à leur sang et autres partisans de Potter.

Deborah est née de deux parents sorciers, dont une mère née-moldue, ce qui fait d’elle une sang-mêlée. Elle a habité Londres jusqu’à sa dixième année, avant de déménager dans un petit village d’Irlande, à ses onze ans. À Poudlard, elle est entrée chez les Poufsouffles, une maison accueillante qui lui a toujours convenu parfaitement.

La guerre a pris sa famille par surprise, mais son père a réussi à faire fuir sa mère en Afrique, où elle avait quelques amis, rencontrés lors de voyages. Deborah voulait partir avec elle, mais elle savait que, lorsque le seigneur des ténèbres prendrait le contrôle de Poudlard, il faudrait des gens comme elle, à l’école, pour prendre soin des élèves. C’est donc son grand cœur qui l’a forcée à rester.

Par la suite, c’est son ami d’enfance – ils se sont connus à Poudlard – Julian, qui a fui. Encore une fois, elle voulait partie, elle aussi, l’accompagner, mais son sens du devoir l’a poussée à rester à Poudlard. Depuis, elle fait son possible pour éviter certains châtiments aux étudiants, attendant la fin de la guerre avec impatience. Elle est avec Harry Potter à 110% et a espoir qu’il arrivera à mettre fin à cette guerre injuste.

Helen n'est pas du genre à faire compliqué... Elle a comme qui dirait eu une vie simple, ponctuée régulièrement de petits événements remarquables. Rien de monotone, mais rien de très excitant non plus, si vous voyez ce que je veux dire... Mais sa vie n'a pas commencé sous les meilleurs auspices, car elle est née de deux parents moldus. Eh oui, Helen est une sang-de-bourbe... Mais elle est restée à Poudlard, prétendant au poste de professeur de potions, et mentant au sujet de ses origines. Mais revenons plus en détail sur sa vie, voulez-vous...?

Helen est née par un beau jour de printemps de deux parents moldus, divorcés. Pour cause, elle fut élevée exclusivement par son père, un homme aimant et chaleureux exerçant la profession de libraire... De l'autre côté, elle entretient une relation très conflictuelle avec sa mère qu'elle ne connait en fait qu'à peine... Mais tout c'est arrangé lorsqu'elle est arrivée à Poudlard, elle a pu oublier tout ses soucis... Elle s'adonna aux joies de la sorcellerie, se détendant, s'amusant et travaillant. Elle fut nommée poursuiveuse de son équipe de Quidditch, s'est liée d'amitié avec des certains jumeaux Weasley... Sa vie de sorcière commençait on ne peut mieux. Elle en fit d'ailleurs ses meilleurs amis, et participait avec plaisir aux frasques de ce duo légendaire.
Lors de sa dernière année, Helen concourut pour le Tournoi des Trois Sorciers, le légendaire concours, mais ne fut pas choisie... En compensation, elle accompagna George Weasley au bal de noël... Maintenant que la résistance est installée, dans la discrètion, nous pouvons aussi dire que Helen avait participé à l'Armée de Dumbledore, pour lutter contre Dolorès Ombrage... Aussi, durant ses années à Poudlard, elle se faisait souvent appeler "Nelly" (prénom féminin qui est le dérivé de Helen), la famille Weasley avec qui elle est très proche a d'ailleurs toujours gardé cette habitude.

Mais ça c'était avant. Avant que le règne de terreur des Mangemorts ne s'installe, et qu'elle perde peu à peu ses amis... Mais alors qu'adviendra-t-il ?

Caroline est née-moldue. Enfin… Elle croit bien avoir une très vieille tante, du côté de son père, qui prétend être cracmole, mais rien de suffisamment concret pour que le ministère la laisse tranquille. Mais dans ce cas, que fait-elle à Poudlard ? Elle a carrément modifié les registres du ministère. Voyante, elle a eu une vision et, suite à cette dernière, a su exactement comment agir. Son aptitude à voir le futur lui a sauvé la vie. Par la même occasion, Caroline a sauvé ses parents. Ces derniers passent maintenant pour des moldus ordinaires, puisqu’elle s’est prétendu la fille de deux sorciers assassinés pendant la première guerre.

Suite à ce coup de chance inespéré, Caroline a postulé pour enseigner à Poudlard. C’était très risqué, mais elle tenait à jouer un rôle actif dans cette guerre et elle savait que, à la fin, tout se jouerait à Poudlard. Quelque chose en elle ne cessait de le lui répéter et, après avoir été sauvée par son don une première fois, elle ne pouvait pas ignorer cet instinct étrange.

Depuis, elle est à Poudlard, et tente d’aider l’Armée de Dumbledore de son mieux. Sauf qu’il semblerait qu’un homme, un mangemort, soit au courant, pour elle. Il ne cesse de faire des allusions à ce sujet. Caroline devrait-elle s’échapper avant qu’il ne soit trop tard, avant que le piège ne se referme sur elle ? Ou devrait-elle plutôt faire confiance à son instinct ?